Le Pakistan, la Malaisie, la Turquie, l’Egypte, le Maroc, le Soudan, le Sénégal figurent parmi les pays engagés dans ces manoeuvres qui ont commencé samedi dans le nord du royaume, a ajouté l’agence saoudienne.
L’exercice, présenté comme« l’un des plus importants au monde par les effectifs impliqués », est destiné notamment à former les troupes à la lutte contre « les forces illégales et les groupes terroristes (…) sur fond de menaces croissantes et d’instabilité politique dans la région », selon l’agence.
L’organisation de ces manoeuvres, impliquant des forces terrestres, aériennes et navales, constitue un « signal fort » de la volonté des pays participants de « préserver la sécurité et la stabilité de la région », avait indiqué SPA en annonçant l’exercice à la mi-février.
Aucune indication n’a été fournie sur la durée de l’exercice, qui intervient au moment où l’Arabie saoudite multiplie les initiatives militaires au plan régional, dont la dernière a consisté en l’envoi vendredi en Turquie de quatre chasseurs F-15 pour participer aux frappes contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Le royaume, qui dirige une coalition arabe intervenue en mars 2015 contre les rebelles chiites au Yémen, fait partie de la coalition internationale qui combat depuis plus de 18 mois l’EI en Syrie et en Irak.
Farouchement hostile au régime de Damas, allié à Moscou et Téhéran, l’Arabie s’est dite prête à une opération terrestre en Syrie si les Etats-Unis acceptent de la conduire.
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