La première sortie de Nadia Fassi Fihri en tant que PDG d’Inwi a été accordée à La Vie éco, sept mois après sa nomination à ce poste. Elle revient dans l’entretien sur le lancement de l’Adsl, l’investissement et les grandes mutations du secteur auxquelles doit désormais faire face le 3ème opérateur pays.
Inwi n’est pas engagé dans un plan social
Nadia Fassi Fihri a déclaré à La Vie éco qu’ Inwi n’était pas engagé dans un plan social ou une stratégie de réduction des effectifs. Elle dément ainsi tout ce qu’avaient précédemment annoncé les médias de la place. « L’effectif me semble aujourd’hui équilibré et en ligne avec notre phase de développement. L’enjeu est d’investir dans la formation et le développement des compétences afin de répondre aux évolutions technologiques », a informé la PDG.
Un investissement de 10 milliards de dirhams
La présidente affirme que l’opérateur a déjà investi un montant total de 10 milliards de dirhams. Et ce n’est pas pour autant qu’Inwi entend en faire moins au cours des quelques prochaines années. Le 3e opérateur du pays compte, dans ce sens, investir autant sur les 5 prochaines années « afin de consolider et d’étendre notre réseau mobile et fixe », précise-t-elle.
Un lancement difficile de l’Adsl
Pour Nadia Fassi Fihri, le lancement de l’offre Adsl a été difficile, notamment à cause des difficultés d’accès aux équipements permettant de relier l’ensemble des foyers et ce malgré le cadre réglementaire mis en place par l’Anrt pour le dégroupage.
Disposer de nouveaux outils de régulation est nécessaire
« L’expérience de ces dernières années notamment en termes d’accès aux infrastructures nous prouve que nous avons besoin d’un nouveau cadre réglementaire, et de nouveaux outils de régulation », a déclaré la PDG à la Vie éco. Pour elle, cela devient d’autant plus nécessaire puisqu’il y va du développement et de la pérennité du secteur dans sa globalité.
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