Une visite de journalistes français, les 8 et 9 février derniers aux parcs éoliens de Tarfaya et Akhfennir, gérés par la filiale énergétique du groupe, Nareva, interpelle. La lettre d’information Maghreb Confidentiel qui donne l’information, précise que Pierre Giacometti, spin doctor de l’ancien président français, Nicolas Sarkosy a été derrière cette opération de communication. Il n’est autre que l’un des protagonistes de l’affaire des sondages de l’Elysée. Depuis 2012, il est mis en examen pour « recel de délit de favoritisme ». En clair, il est soupçonné d’avoir bénéficié de marchés d’études et de sondages sans se soumettre à la procédure des appels d’offres.
Autre fait. L’article de Maghreb Confidentiel relève la présence durant cet événement de Stéphanie Erbs, présentée comme « une communicante de la SNI » et celle qui contribue à « soigner l’image » de Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi Mohammed VI et qui veille sur le holding royal. Si Stépahnie Erbs est méconnue au Maroc, c’est parce qu’elle travaille depuis 6 ans dans le département communication d’Optorg, la filiale française de la SNI, spécialisée dans l’équipement industriel et automobile. Elle y officiait aux côtés de Hassan Ouriagli, avant qu’il ne soit nommé en 2014 Président Directeur Général de la SNI. Elle cumule 14 années d’expérience dans les départements communication de groupes internationaux aux sièges parisiens comme l’Oréal, Progosa et actuellement Optorg. Au sein de cette dernière, elle s’occupe de la conception et de la mise en œuvre de la politique de communication interne et externe. Alors qu’elle était en poste au sein du groupe Progosa, spécialiste des services portuaires et logistiques en Afrique, de 2005 à 2008, elle lance une société de communication, S.E Communication. Une entreprise qui ne sera radiée du registre de commerce français qu’en mars 2013.
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