L’école contemporaine marocaine vient de perdre un autre grand artiste. Avec ses trente ans de carrière, Aissa Ikken était considéré comme un des grands noms de l’art plastique. Artiste aux multiples facettes, Aissa Ikken s’est énormément intéressé au signe tout au long de sa carrière, inspiré par les tatouages et les motifs des tapis berbères, l’alphabet tifinagh ou encore les zelliges. « Aïssa Ikken a pendant longtemps travaillé au ministère de la Jeunesse et des sports dans le service Ateliers arts plastiques, musique, pratique théâtrale, avant d’occuper le poste de directeur de l’Institut Royal de la formation des cadres de la jeunesse et des sports » précise également une dépêche de la MAP. L’homme était encore très actif dans tous les domaines: son dernier roman, Un couple et deux religions, a été publié fin 2015. L’artiste, dont quelques œuvres sont actuellement exposées au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat, sera inhumé le 19 février après la prière d’Al Asr au cimetière Chouhada de la capitale.
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