Cette année Jazzablanca va durer neuf jours au lieu de six. Neuf jours de musique, avec des têtes d’affiche internationales telles que le bassiste camerounais Richard Bona, la chanteuse jazz américaine Melody Gardot ou encore le musicien yougoslave Goran Bregovic sur la scène de l’Hippodrome d’Anfa. Mais ce n’est pas tout.
Un festival aux dimensions multiples
Cette fois-ci, l’Hippodrome ne sera clairement pas le seul à concentrer l’attention du public. La scène gratuite de la Place des Nations unies sera aussi « The place to be ». « Nous souhaitons vraiment valoriser cette scène, qui va également recevoir des artistes internationaux pour la première fois. Le dernier week-end du Festival, elle accueillera deux concerts par soir », explique Moulay Ahmed Alami, directeur de Jazzablanca. Au programme également, des fanfares dans plusieurs quartiers de Casablanca organisées en partenariat avec le Théâtre Nomade, une résidence artistique, des ateliers pour enfants, des master class, une exposition photo sur la ville et un marché du designer marocain à l’Hippodrome d’Anfa. Sans oublier la création d’une nouvelle scène consacrée aux artistes urbains marocains, qui a été baptisée « Le Live ». « Cette scène sera payante, parce que nous voulons nous que le public se lance dans une véritable démarche de consommation de produit local. Les prix devraient tourner autour de 50 ou 100 dirhams, nous sommes encore en train d’étudier la question », poursuit l’organisateur.
Naissance d’un label « Jazzablanca »
Autre nouveauté 2016, la signature d’une convention entre le Festival et la société de développement local Casablanca Events & Animation. « Aujourd’hui la marque Jazzablanca est associée à Casablanca, c’est pour cela qu’il nous semblait naturel de signer une convention avec Casa Events, qui veut pérenniser les évènements déjà existants et qui a une vision à long terme », affirme Moulay Ahmed Alami. « À travers ce partenariat, Casablanca Events nous aide financièrement, mais aussi au niveau logistique et administratif. Aujourd’hui, ils sont nos seuls interlocuteurs, alors qu’avant nous discutions simultanément avec la Wilaya, à la Mairie ou encore les différents arrondissements de la ville », poursuit-il. Mais Jazzablanca ne compte pas rester qu’un festival à date ponctuelle. À partir de cette année, plusieurs concerts seront organisés indépendamment du festival, entre les mois d’octobre à février, pour offrir aux Casablancais une offre culturelle sur toutes les saisons. « Le premier concert de cette série est celui d’Ibrahim Maalouf qui s’est tenu le 17 février au Mégarama. Mais il n’est que le premier d’une longue série ».
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