Il avait interviewé des personnalités aussi illustres que Einstein, Nehru, ou encore le général Montgomery, le doyen des journalistes arabes, l’Egyptien Hassanein Haykal, s’est éteint le 17 février au Caire à l’âge de 92 ans. De hautes personnalités lui ont aussitôt rendu hommage. Le président égyptien Abdelfattah Al Sissi a déploré la perte d’ « un noble symbole du journalisme qui a influé sur la presse égyptienne et arabe ».
Le premier ministre égyptien Chérif Ismail a quant à lui qualifié Haykal d’ « homme qui a contribué à l’émergence d’une vie intellectuelle arabe grâce à sa prolifique production d’ouvrages, d’articles et d’études consacrés à la politique et à l’histoire ». « La Nation arabe a perdu un grand intellectuel et écrivain encyclopédique » a pour sa part regretté l’Union générale des écrivains arabes.
Hassanein Haykal avait lui plus de 70 ans de carrière. Grand ami du président égyptien Jamal Abdennasser, Haykel a cumulé les fonctions prestigieuses. En 1957, il devient rédacteur en chef du journal hebdomadaire « Akher Sa’a » et gagne petit à petit ses lettre sde noblesse dans la presse arabe. Parallèlement à son amour pour la presse, Haykal occupe de hautes fonctions de l’Etat égyptien. En 1970, Nasser le nomme ministre de la Guidance nationale avant de lui confier le poste de Ministre des Affaires étrangères pour quelques mois.
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