Vous l’avez peut-être remarqué : le prix unitaire de l’œuf sur le marché de détail, qui oscillait entre 0.90 et 1 dirham, se situe désormais dans une fourchette comprise entre 1,40 et 1,5 dirham. Cela représente dans certains marchés une augmentation du prix de plus de 50 %.
C’est l’une des répercussions de la grippe aviaire qui touche le cheptel national, nous déclare Youssef Alaoui, membre de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA).
Cette maladie s’est déclarée dans le cheptel de volaille marocaine depuis bientôt un mois. La propagation de la « grippe aviaire H9 N2, a fait baisser la production des poules pondeuses de 30 % ». Fait rassurant pour le consommateur toutefois : cette forme de la grippe aviaire n’a pas d’incidence sur la santé humaine, ajoute la même source.
Cette baisse de rendement impacte en revanche le coût de production. Pour 100 poules pondeuses qui produisaient par jour entre 90 et 95 œufs lors des pics de ponte, le même cheptel ne produit plus que 63 œufs en moyenne par jour, selon les estimations.
Pour pallier cette situation, le ministère de la Santé à lancé un appel d’offre pour la vaccination du cheptel. Il s’agit des pondeuses d’œufs (« repro ponte »), de poussins de poulets (« repro chair ») et de poussins de dindes (« repro dinde »).
L’opération de vaccination devrait commencer dans les semaines à venir, selon Alaoui, qui ajoute qu’elle peut durer de un à trois mois. La durée du traitement dépend du « degré d’atteinte par la maladie de chaque pondeuse et comment elle réagit au vaccin », toujours selon la même source. Une fois le volume de production revenu à la normal, le prix des œufs devrait se stabiliser à nouveau autour de 1 dirham, nous assure notre source.
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