« Je suis nommé ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne. Fier de représenter mon pays. J’espère être à la hauteur de la charge et des défis. » Sur son compte twitter, l’ancien ministre de l’Industrie Ahmed Reda Chami n’a pas attendu longtemps avant de confirmer les rumeurs faisant état de sa nomination à la tête de la représentation diplomatique marocaine auprès de l’UE. Comme lui, d’autres personnalités du paysage politique et de la société civile sont pressenties pour représenter le Maroc dans différentes capitales européennes, à l’instar de Amina Bouayach, membre de l’USFP et Secrétaire générale de la FIDH, Mohamed Ameur, ancien ministre USFP ou encore Reda Benkhaldoune, que l’on dit futur ambassadeur du Maroc en Malaisie.

« Pour moi c’est une bonne chose. Le fait de faire appel à des nominations de cette nature dévoile une volonté de changer beaucoup de choses dans notre diplomatie », se réjouit Salah El Ouadie, un des pressentis pour occuper un poste ambassadeur. Sans confirmer la rumeur, l’ancien porte-parole du PAM s’est toutefois montré satisfait de la mise en avant de la société civile dans ces nouvelles nominations. « C’était une vieille revendication de l’IER », rappelle-t-il.

À en croire une source présente lors du Conseil des ministres, pas moins de huit personnalités provenant de la scène politique ont été désignées en tant que futurs ambassadeurs. À noter le respect d’un certain équilibre politique puisque si la gauche est représentée en le nom d’Ahmed Reda Chami ou Amina Bouayach, des cadres du PJD ne sont pas en reste. Reda Benkhaldoun, Monsieur relations internationales au sein du parti au pouvoir, est pressenti pour occuper le poste d’ambassadeur en Malaisie.