Malika Malak victime d’une grave erreur médicale

L’ancienne star du petit écran, la journaliste Malika Malak, se bat contre une maladie grave mais aussi contre… un « oubli » de pansement par des chirurgiens.

Par et

Crédit capture youtube

Dès l’annonce de son état de santé délicat, l’affaire a suscité l’émotion des spectateurs marocains qui se rappellent tous du visage et de l’entrain de la journaliste Malika Malak sur la chaîne 2M. Pudique, l’ancienne  animatrice vedette d’émissions de débat politique sur 2M s’était battue seule contre la maladie, dont elle n’a pas annoncé la nature,  jusqu’à ce que l’information parvienne au roi Mohammed VI lui-même, qui s’est proposé de prendre en charge ses frais médicaux

C’est lors de son admission à l’Hôpital militaire de Rabat, établissement hospitalier regroupant les meilleurs équipements et les praticiens les plus chevronnés du royaume, qu’une découverte encore plus consternante que la maladie est faîte. Selon son entourage, la journaliste a été victime d’une « erreur médicale » !

« Un crime »

Suite à un scanner, les chirurgiens découvrent des « pansements pourris » dans le corps de Malika Malak, résidus « oubliés » par une équipe qui l’avait précédemment opérée, nous déclare Jaouad Benaissi, membre du comité de soutien de l’ancienne journaliste. « Ce n’est pas une faute médicale, c’est un crime », s’emporte-t-il.

Malika Malak avait été opérée à deux reprises il y a un mois dans une clinique privée à Rabat (mais dont le nom n’a pas révélé par le comité de soutien, ndlr).

Jaouad Benaissi nous explique que l’état de l’animatrice s’est aggravé après la faute médicale. « Comment toute une équipe de chirurgiens pourrait oublier de telles saloperies dans le corps d’une personne ?« , se demande-t-il encore.

Pour l’heure, il n’a pas encore été décidé si des poursuites judiciaires seront engagées ou non contre la clinique pointée du doigt par le comité de soutien.  Et pour cause : Malika Malak engage pour le moment toutes ses forces pour se battre d’abord contre sa maladie.

« L’état de Malika est tellement sérieux, qu’elle ne peut pas s’engager dans une poursuite judiciaire contre la clinique concernée », explique Jaouad Benaissi. Et de poursuivre :  « en tout cas, on ne va pas décider à sa place (…) notre rôle est de la soutenir».

Malika Malak a subi une  nouvelle opération le 6 janvier dans l’hôpital militaire de Rabat. Son état est « stable » pour le moment, conclut Jaouad Benaissi.

 

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