Panique sur les marchés financiers. Les Bourses de Shanghai et Shenzhen ont dû fermer prématurément le 7 janvier peu après leur ouverture, suite à un effondrement de plus de 7 %, déclenchant un mécanisme « disjoncteur » automatique. Les deux places boursières chinoises avaient déjà dû stopper leurs échanges pour la journée du 4 janvier après une chute similaire.
Mécanisme de prévention
Au moment de la fermeture anticipée le 7 janvier, l’indice composite shanghaïen s’était effondré de 7,32 %, ou 245,95 points, à 3.115,89 points. La Bourse de Shenzhen, deuxième place boursière du pays, avait pour sa part plongé de 8,35 %, ou 178,08 points, à 1.955,88 points. Le mécanisme de suspension des échanges, entré en vigueur le 4 janvier, a pour objectif d’enrayer la volatilité des cours et d’éviter que ne se répète la spectaculaire débâcle de l’été 2015.
Si l’indice CSI300, dont les poids lourds incluent les géants pétroliers et bancaires du secteur étatique cotés sur les deux places boursières chinoises, perd ou gagne 7 %, les échanges sont suspendus pour le reste de la séance. Ils sont simplement stoppés durant 15 minutes si l’indice fluctue de 5 %.
Répercussions mondiales
La banque centrale chinoise (PBOC) a abaissé le 7 janvier le cours de référence du yuan face au dollar de 0,51 %, soit sa plus forte baisse depuis la dévaluation-surprise au mois d’août de la monnaie chinoise de quasiment 5 % en une semaine.
Ces inquiétudes sur le marché chinois se répercutent sur les places boursières internationales. Ainsi, le 7 janvier, le pétrole chute de nouveau de 4,6 % à 32,8 $ après avoir reculé la veille de plus de 5 %. Le Dow Jones a cédé 1,47 % suivi par le Nikkei (-2,33 %). Les bourses européennes paniquent aussi avec -2,8 % à Paris, -3,2 % pour le DAX et -2,4 % pour le Footsie.
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