Sqala, Paradise, complexe Moulay Rachid… le maire El Omari exige la libération des sites

Le nouveau Conseil de Casablanca passe à la vitesse supérieure concernant la récupération des biens communaux. Des locataires devront libérer les lieux au plus vite. Les détails.

Par

Crédit: Flickr/ 5ERG10

La récupération des biens communaux semble être le nouveau cheval de bataille du maire de Casablanca. La décision, déjà approuvée par les élus en 2013, a été prise le 7 décembre, à l’occasion d’une réunion du  nouveau Conseil de la ville. Sqala, Paradise, les complexes sportifs de Zenata et de Moulay Rachid seront ainsi les premiers à rendre les clés à Casa Patrimoine, une société de développement locale appelée à gérer le patrimoine de la métropole. « La justice ayant rendu son verdict, les occupants n’ont d’autres choix que d’exécuter la décision le plus tôt possible », nous déclare Abdessamad Haiker, vice-président du Conseil de la ville

Début 2015, le Conseil de la ville, alors présidé par Mohamed Sajid, avait accepté de négocier avec les locataires, écartant le lancement de nouveaux appels d’offres. Une hypothèse désormais caduque. « Il est inadmissible que des biens appartenant à la commune soient loués à des prix dérisoires. Cela dit, ils pourront soumissionner comme tout le monde aux appels d’offres  », poursuit, d’un ton ferme, notre source.

Arrivés à échéances pour la grande partie en 2011, les contrats devaient être résiliés ou renouvelés en révisant à la hausse les loyers, dont les montants dérisoires avaient défrayé la chronique en 2013. Gérée par la société Restopro, la Sqala, restaurant attenant aux murailles de l’ancienne médina prisé par les touristes, est louée à la modique somme de 750 dirhams/mois. Le Paradise, ses salles de fêtes, ses chalets et ses piscines sont, eux, exploités contre 125 000 dirhams annuellement. Quant au complexe de Zenata, géré depuis 1990 par Atlantic Beach, est loué à 10 000 dirhams le mois.

L’ancien conseil avait établi un recensement de 200 sites devant revenir sous le giron de la commune. Un recensement qui ne semble pas satisfaire le nouveau bureau qui s’attelle à déterminer une nouvelle liste. « Une fois le recensement terminé, de nouveaux lieux seront libérés », tonne le vice-président du Conseil.

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer