Lors d’une conférence de presse de la 15e édition du FIFM tenue le 5 novembre, le débat entre les journalistes et le jury de cette année a été axé sur le terrorisme. «Quand on m’a invité pour être membre du jury de ce festival, j’avais un peu peur. Mais finalement j’ai accepté et je considère ma présence ici comme un geste politique car c’est mon devoir d’artiste», déclare le réalisateur et acteur italien Sergio Castllito. Même son de cloche du côté de la réalisatrice japonaise Naomi Kawazé qui a indiqué que «faire des films commence à être de plus en plus important aujourd’hui si nous voulons nous battre contre les horreurs de ce monde».
Le président du jury Francis Ford Coppola, peu disert depuis le début de la conférence, s’est finalement exprimé pour répondre à la question que tout le monde se posait dans la salle : Comment le cinéma peut-il changer le monde ?. «En grandissant, j’ai découvert que les gens qui dirigent le monde sont ceux qui contrôlent les arts. Cela était vrai à l’époque médiévale quand le pape et les riches aristocrates à travers le mécénat et les dons. C’est pareil avec le cinéma aujourd’hui. Pour changer le monde, le cinéma doit être libéré de toute influence et de la mainmise de certaines personnes», a-t-il affirmé.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer