• Le beau visage de Bollywood

Une fois n’est pas coutume, les organisateurs du festival ont pensé aux amoureux de Bollywood. Dans le cadre de l’hommage rendu à l’actrice superstar indienne Madhuri Dixit, deux films où elle tient le premier rôle seront à l’écran sur la place Jamaâ El Fna. Le 5 décembre, alors que le prince Moulay Rachid, président de la fondation du festival, préside le dîner officiel au Palais des congrès, les fans sont invités à se dandiner en rythme à 20h30 devant Devdas de Sanjay Leela Bhansali, une des productions les plus connues et les plus coûteuses de Bollywood et un des plus gros succès mondiaux de 2002 au box-office. Le 12 décembre, quelques heures avant la soirée de clôture, c’est The Heart is crazy, mythique et kitschissime romance indienne, qui est projetée devant le grand public.

• Le Godfather dans la place

De Niro, Al Pacino et leurs acolytes se donnant la réplique durant plus de trois heures en écran big size en plein air, difficile de rêver mieux. Le monstre du cinéma américain, réalisateur, producteur et scénariste aux multiples récompenses à Los Angeles et Cannes, sera bien au FIFM. Le deuxième volet du Parrain, considéré comme le meilleur de la saga, sera projeté le 10 décembre à 18h. Pendant plus de trois heures, les murs de la vieille ville résonneront au rythme de la bande-son mythique et des répliques tout aussi fameuses de ce classique.

• Hey Canada!

Immigration, mémoire… il est des questions qui traversent la production cinématographique mondiale. Mais certains points de vue restent, eux, méconnus. Parmi lesquels celui des créateurs canadiens. Cette année, c’est le cinéma de ce lointain pays qui est mis à l’honneur par le FIFM. Sur la place Jamaâ El Fna, le grand public pourra donc voir Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau, le 6 décembre, à 18h, un film centré sur la question de l’immigration. Le même soir, après l’ouverture du tapis rouge, les invités pourront voir Remember, le récent thriller du réalisateur canadien d’origine arménienne Atom Egoyan, qui interroge en fiction le rapport d’un homme à l’histoire et à la vengeance.

• Une fierté marocaine

Chaque année, le Festival international de Marrakech rend hommage à des personnalités du cinéma, plus ou moins connues du grand public. Au-delà des superstars, parmi ceux que le FIFM célèbre, un directeur photo marocain au CV long comme un jour sans pain, Kamal Derkaoui. Le public peut venir se faire une idée de son travail le 8 décembre, sur la place Jamaâ El Fna à 18h, devant The Tall Man, film d’horreur de Pascal Laugier. Derkaoui passera par là avant de se rendre au plus près des invités pour présenter La Isla, récent film de Ahmed Boulane sur lequel il a aussi travaillé et qui sortira en salles en 2016.