Climat Action Tracker, un cabinet d’analyses scientifiques américain, a établi une étude  consacrant le Bhoutan, l’Éthiopie, le Costa Rica et le Maroc au rang de « modèles » pour l’environnement au regard de leurs engagements pour atteindre les objectifs visés par la COP 21. Pour se faire, le cabinet d’analyses évalue pays pars pays, les avancées en matière d’environnement et les résultats obtenus par ces derniers, puis les compare aux engagements faits, par ces mêmes pays, lors des précédentes conférences internationales Cop.

Selon cette étude, « le Maroc est en train de faire sa juste part des efforts mondiaux visant à contenir le réchauffement en dessous de 2°Celsius d’ici la fin du siècle. » Le cabinet met en avant la contribution du Maroc pour réduire les émissions de Gaz à effet de serre, citant que l’objectif du gouvernement marocain de viser une baisse de 13% de ses émissions «pourrait évoluer à 32% d’ici 2030.»

Climat Action Tracker salue ainsi les efforts engagés par le royaume, en rappelant notamment la directive du gouvernement marocain de « minimiser en priorité les risques d’impacts du changement climatique, en raison de l’importante vulnérabilité de certaines activités économiques fortes comme l’agriculture, la pêche ou le tourisme.» Le cabinet rappelle également que l’installation de la plus grande centrale solaire du monde en 2020, sert l’objectif du Maroc d’atteindre d’ici 2025, son but de plus de 50% de la puissance électrique installée à partir de sources renouvelables.

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Mais ici, le titre de « pays le plus écolo » est un raccourci. Le site d’informations Slate reprend ce même rapport en titrant un peu précipitamment « Les quatre pays les plus écolos du monde ne sont pas ceux que vous croyez ». En réalité, le terme de « bon élève » est plus précis, vis-à-vis des engagements pris lors des précédentes conférences Cop. À l’heure où se déroule la Cop 21, et juste avant d’organiser la Cop 22 à Marrakech en 2016, cette publicité reste néanmoins flatteuse pour le royaume.