Celle qui est habituée à mettre en lumière les artistes passe de l’autre côté de la barrière. Journaliste dans la rubrique culture du quotidien “Les inspirations échos”, Jihane Bougrine réalise enfin son rêve de petite fille. “J’ai toujours été passionnée par la musique et je rêvais d’en faire une carrière. Mais mes parents n’étaient pas du même avis. Pour eux, il fallait d’abord faire des études supérieures pour pouvoir décrocher un emploi stable”, affirme la jeune femme qui se plie à leur volonté et fait des études de commerce à Paris, puis à Settat. Mais sa passion pour la musique ne la quitte jamais. Entre deux cours, Jihane passe des castings, chante dans des chorales, anime des soirées, avant de se découvrir un penchant pour la presse et devient journaliste.
Le déclic
Son métier l’a permis de rencontrer Taoufik Hazeb, alias Don Bigg, qui remarque très rapidement son talent. “Il m’a dit: je crois en toi. Veux-tu faire un album? Ma réponse ne s’est pas fait attendre” se réjouit l’artiste. Le rappeur, devenu producteur, lui trouve un sponsor et l’intègre dans un programme de découverte de jeunes talents financé par le ministère de la Culture. Jihane Bougrine passe son temps libre à DBF, la boite de Bigg, et peaufine des chansons qu’elle a elle même écrite et composée. Un travail de longue haleine qui a donné naissance à ce premier opus, Loon Bladi, composé de 10 morceaux en arabe, et un autre en français. Son premier single, Madabya, est déjà sur les ondes. Une mélodie riche en sonorités, avec un mélange de Reggae, de Jazz et de Oud.
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