Le secteur de santé n’arrête pas la fronde. Trois centrales syndicales ont organisé le 24 novembre des sit-in dans 77 villes au Maroc.
Le secteur de santé est toujours en ébullition. Après les étudiants, et les médecins résidents et internes, voilà que trois centrales syndicales, la CDT, la FDT et l’UGTM, ont organisé hier 24 novembre des sit-in dans plus de 77 villes au Maroc. «Une partie des sit-in a été organisée au sein même des établissements sanitaires, ou bien ont pris leur départ de ces établissement», nous explique Dr. Mostapha Chanaoui, secrétaire général du syndicat national de la santé affilié à la CDT.
Les protestataires réclament l’application d’un protocole signé en 2011 avec le gouvernement Abbas El Fassi. Chanaoui accuse le gouvernement Benkirane d’avoir gelé son application. «Ils ne conçoivent pas l’idée de la continuité de l’Etat», estime-t-il. Ce protocole englobe plusieurs revendications du secteur de la santé comme la prime de rendement (elle concerne tout le corps médical), les indemnités de garde, un alignement entre les médecins et les professeurs de l’université, une revalorisation du régime indemnitaires des médecins, l’équivalence administrative et scientifique des infirmiers avec l’échelle 10 et la licence infirmière, et d’autres revendications encore.
Cette action militante concerne tout le corps médical, assure Chanaoui. D’abord Le corps des médecins : qui compte les médecins les pharmaciens et les chirurgiens dentistes. Ensuite le corps des infirmiers, des administrateurs, des techniciens, l des assistants médicaux, des ingénieurs et des adjoints techniques et administratifs.
Les trois syndicats ne comptent pas en rester là. Ils prévoient une grande marche nationale et une grève dans le secteur de santé dont les détails ne sont pas encore fixés par les centrales syndicales.
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