Ils sont plusieurs politiques, et de différents partis, à s’être exprimés sur la proposition d’interdiction de prêche en arabe, au sein des mosquées françaises, à la suite des attentats meurtriers du vendredi 13 novembre.
Interviewé lundi 23 novembre par la radio RTL, Julien Dray, conseiller régional d’Ile de France et membre du Parti Socialiste français s’est épanché sur la question : « Que les prières soient faites en arabe ça peut se comprendre, mais que les prêches soient en français c’est important (…) Dans la religion juive, les prêches sont en français et les prières sont en hébreux. Les prêches, c’est là où il y a le message qui est délivré, il faut que ce soit fait en français », a ainsi expliqué l’élu socialiste, également co-fondateur de SOS Racisme.
Dimanche 15 novembre, soit deux jours après les attentats meurtriers de Paris, le membre des radicaux de gauche, Jean-Michel Baylet avait demandé à ce que tous les cultes se déroulant en France, le soient en langue française, comme le précisait Le Figaro. Le quotidien français révélait également la prise de position, similaire, d’Alain Juppé, actuel maire de Bordeaux et grande figure de la droite française.
Bien avant eux, rappelle le Figaro, le maire de Meaux Jean-François Copé avait plaidé pour des prêches en français dès 2011. «Il avait été à l’époque freiné par Claude Guéant, ministre de l’intérieur de Nicolas Sarkozy, qui avait expliqué: «Il est constitutionnellement impossible d’interdire le prêche en arabe. On n’interdit pas les messes en portugais ou l’hébreu dans les synagogues», indique ainsi le quotidien français.
Longtemps considérée à droite, cette mesure semble donc être reprise par différents partis politiques. Le ministre de l’Intérieur français, Bernard Cazeneuve, avait, suite aux attentats, déclaré toute son intention à fermer les lieux de culte où était prêchée « la haine et les idées radicales ».
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer