10 % des jihadistes au Moyen-Orient sont d’origine marocaine

Interpol, l’organisation policière internationale, estime à 25 000 le nombre de jihadistes au Moyen-Orient. Parmi eux, 2 000 à 2 500 sont Marocains.

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Des membres d'Etat islamique en Syrie. Crédit : AFP / ZAC BAILLIE

Lors d’une conférence d’Interpol à Séville (Espagne) sur la lutte antiterroriste du 18 au 20 novembre, le directeur de l’organisation policière internationale Interpol, Juergen Stock, a indiqué que son agence estimait à 25 000 le nombre de djihadistes engagés dans les combats au Moyen-Orient. « L’organisation a répertorié à ce stade quelque 5 800 combattants étrangers, djihadistes présumés, venant de plus de 50 pays », a déclaré Juergen Stock.

Le détail des chiffres d’Interpol révèle qu’entre 2 000 et 2 500 de ces djihadistes sont Marocains ou d’origine marocaine. C’est-à-dire entre 9 et 11 % des combattants étrangers. Des statistiques qui collent avec celles du ministère de l’Intérieur marocain. Le département de Mohamed Hassad évoque le chiffre d’environ « 1 350 (combattants marocains en Syrie et en Irak), dont 220 sont des ex-détenus (…) 286 ont trouvé la mort dans les zones de conflit, et 156 ont regagné le Maroc ».

La conférence d’Interpol regroupait 120 experts du terrorisme international venus de 39 pays. Le président d’Interpol a estimé qu’il fallait davantage de coopération entre les pays dans ce domaine. « L’information est la base du travail de la police… cette information doit être partagée avec Interpol », a-t-il dit.

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