RSF (Reporters sans frontières) a publié le 18 novembre un communiqué appelant à « un non-lieu dans le procès » de cinq activistes et journalistes marocains, à savoir Maati Monjib, Samad Ayach, Maria Moukrim, Rachid Tarik et Hicham El Mansouri, tous membres de l’Association marocaine du journalisme d’investigation (AMJI). Les poursuites concernent aussi Hicham Khreibchi ancien directeur de l’Association des droits numériques (ADN) et Mohammed Essabour, président de l’Association marocaine pour l’éducation de la jeunesse (AMEJ).
« Les charges portées par les autorités marocaines contre ces journalistes et militants des droits de l’homme doivent être abandonnées conformément aux engagements internationaux du pays, notamment à son obligation de protéger le droit à la liberté d’expression et d’information prévu dans l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques« , déclare Yasmine Kacha, responsable du bureau Maghreb de RSF.
Un appel semblable à celui de la RSF a été lancé lundi 15 novembre par 13 ONG internationales dont PAX , Electronic Frontier Foundation et Privacy International. » Nous faisons un appel urgent auprès des autorités marocaines afin d’abandonner toutes les charges et mettre fin au harcèlement des journalistes et des activistes pour les droits humains « , avaient-ils estimés.
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