Le rappeur a appelé le commissariat de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) vendredi pour annoncer qu’il souhaitait mettre fin à sa cavale, a précisé cette source.
Comme il s’y était engagé, il s’est présenté lundi en compagnie de son avocat à une annexe du commissariat, située à Chevilly-Larue (Val-de-Marne), où il a été interpellé par les enquêteurs.
Le rappeur, de son vrai nom Karim Zenoud, avait été condamné en mars à Marseille, en son absence, à trois ans de prison pour détention d’armes, après avoir exhibé une Kalachnikov dans un de ses clips, au motif que cela faisait « plus vrai ».
L’arme lui avait été fournie par un jeune homme assassiné quelques mois plus tard dans un règlement de comptes.
La justice avait émis un mandat d’arrêt à son encontre.
Avant de se rendre, le rappeur s’est confié au Parisien. « Cette décision était prise depuis longtemps. Quand j’ai pris trois ans de prison fermes, je n’ai pas réfléchi sur le coup, je suis parti. Ma femme était enceinte de trois mois à ce moment-là. Je ne savais plus quoi faire. J’étais perdu », explique-t-il au quotidien.
Il avait annoncé son intention de se rendre depuis plusieurs mois. « Je n’ai pas l’habitude de ne pas assumer », avait affirmé le rappeur de 30 ans dans le communiqué présentant son album « RIPRO volume 1 » sorti en mai.
Lacrim s’est rapidement imposé dans la scène de rap dite « hardcore » aux textes crus et aux instrumentations lourdes, qui lorgne notamment vers le rap américain. Son album « Corleone », sorti en septembre 2014, s’était écoulé à plus de 100.000 copies, selon son label.
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