Les interpellations ont eu lieu à Seyhan, dans le province d’Adana, à une date non précisée. Tous les suspects sont des ressortissants étrangers, en provenance d’Asie centrale, d’Indonésie, d’Irak et d’Iran, selon Anatolie.Deux ressortissants français et cinq indonésiens, soupçonnés de vouloir combattre en Syrie dans les rangs de l’EI, avaient été arrêtés dans la même province samedi.Douze personnes soupçonnées de vouloir rejoindre l’EI ont par ailleurs été arrêtées dimanche par l’armée dans la province de Gaziantep (sud) près de la frontière syrienne, a annoncé lundi le commandement militaire sur son site internet.La police turque multiplie les descentes dans les milieux jihadistes à l’approche du sommet des dirigeants du G20 prévu le week-end prochain à Antalya (sud). Vingt suspects, dont deux Russes, ont été arrêtés vendredi dans cette région.
Les autorités ont aussi intercepté vendredi à l’aéroport d’Istanbul une quarantaine de personnes en provenance du Maroc, soupçonnées elles aussi de vouloir rejoindre l’EI et qui ont été expulsées dans la foulée.
Après des mois de pression de la part de ses alliés de l’Otan, Ankara a renforcé depuis un an les contrôles à ses frontières pour traquer les nombreux apprentis jihadistes, notamment européens, qui rejoignent l’EI en Syrie.
Les autorités turques ont interpellé et expulsé plus de 2.300 jihadistes présumés depuis 2014, selon les derniers chiffres officiels.
Le groupe EI est accusé par la Turquie d’avoir commandité l’attentat suicide qui a fait 102 morts le 10 octobre dernier devant la gare centrale d’Ankara.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer