Figurant dans le groupe des « pays aux compétences très faibles », le Maroc se loge à 52^ème enseigne avec un indice de 47,40. En 2014, toutefois, il avait obtenu un indice de 42,43 en 2014 qui a permis d’occuper la 55^ème place (à l’époque sur 63 pays représentés) soit une hausse de 4,97 points en un an.

Pour déterminer cet indice, l’ONG mesure le temps passé à étudier la langue anglaise, le taux de pénétration et de suivi des sites internets anglophones, dans le pays, les dépenses liées à l’éducation ou encore les échanges commerciaux et le niveau requis pour une frange de la population (cadres, professeurs, PDG…). En moyenne, les Marocains passent 4,4 années à étudier l’anglais. Ce qui est moins que les autres pays de la région MENA (la moyenne de cette région étant de 6,9 années). Pourtant, le Maroc est au -dessus de l’indice régional général qui est de 44,85.

Madame parle mieux que Monsieur

Dans son rapport, l’ONG classe également la maîtrise de l’anglais selon le sexe.  «Les hommes et les femmes des pays de la région MENA sont très en dessous des moyennes mondiales en termes de maîtrise de l’anglais et les femmes affichent de meilleures compétences que les hommes, avec un écart plus important qu’à l’ordinaire.» résume ainsi le rapport. D’un point de vue général, la Suède domine le classement suivie de près par les Pays-Bas et le Danemark.