Dans un conflit israélo-palestinien où les victimes innocentes continuent de faire la une , un collectif composé d’Afros-Américains et d’universitaires palestiniens s’est créé pour soutenir la cause du peuple de Palestine, en soutenant que leurs causes respectives avaient plus de points qu’il n’y parait.

Pour appuyer ses dires, le collectif se sert de l’exemple de Ferguson (ville connue pour ses violentes émeutes suite à la mort de Michael Brown, un Afro-américain alors âgé de 18 ans tué le 9 août 2014 par la police locale), et le compare aux injustices faites aux enfants de Gaza.

«Toutes les 28 heures, une vie noire est volée par la police ou des vigiles aux États-Unis. Toutes les 2 heures, un enfant palestinien a été tué par l’attaque israélienne sur Gaza l’été dernier.» introduit ainsi la vidéo. Au fur et à mesure de la vidéo, différents participants, comédiens, chanteurs, universitaires ou artistes tiennent dans leurs mains des pancartes aux messages forts. Parmi eux  : « Nous ne sommes pas des statistiques », «liberté pour les prisonniers politiques» ou « l’argent pour les écoles, pas pour les prisons ».

«Nos luttes sont les mêmes»

Plus de 60 artistes et militants noirs et palestiniens affirment leur solidarité aux Palestiniens dans le conflit qui sévit en Cisjordanie. Intitulé « When I see them, I see us » (Quand je les vois, je nous vois) ce spot vidéo viral réunit un casting de choc : Lauryn Hill, Danny Glover, Angela Davis, Yousef Erakat, et beaucoup d’autres se joignent à la cause.

« Solidarité black palestinienne est ni une garantie ni une exigence, c’est un choix. Nous choisissons d’aider des populations dans cette lutte contre la violence. Une violence qui se manifeste par les balles, les matraques et les gaz lacrymogènes. » indique ainsi le collectif, sur sa page YouTube. Et de rajouter « Nous avons choisi de rejoindre l’autre dans la résistance non pas parce que nos luttes sont les mêmes, mais parce que le racisme exposé est similaire. De Ferguson à Gaza, de Baltimore à Jérusalem, de Charleston à Bethléem, nous serons libres.»