Le résultat net part de la holding royale SNI pour le premier semestre 2015 affiche une baisse de 8,9 %, mais cela s’explique par des plus values exceptionnelles lors du premier semestre de l’année précédente. Au niveau de la seule SNI (comptes sociaux), le résultat net est en progression de 36 %. Cela s’explique par la hausse des dividendes des participations et la baisse des charges financières consécutives à la baisse de l’endettement.
A l’issue de son dernier conseil d’administration, le groupe SNI s’est doté de nouveaux outils de gouvernance. A l’image des fonds d’investissements étrangers, il comptera maintenant quatre comités spécialisés : un comité stratégique, un comité de nomination et de rémunération, un comité d’audit et un comité RSE (Responsabilité sociale des entreprises) et mécénat.
Lire aussi : Changements de dirigeants à la SNI et Inwi
Inwi : besoin de changement
Dans une interview accordée à L’Economiste, le PDG du groupe SNI Hassan Ouriagli s’est voulu rassurant quant à la dette : « L’endettement net est revenu à un niveau tout à fait raisonnable de 9,3 milliards à fin juin 2015 soit un gearing de 16,5 %. La dette n’est plus un handicap au développement de la SNI », a-t-il affirmé.
A propos d’Inwi, le PDG du groupe reconnaît la nécessité de définir une nouvelle stratégie. Toujours sur la question des perspectives et des projets, Hassan Ouriagli a évoqué le chantier africain : « doter certaines filiales, considérées comme prêtes, d’une stratégie africaine. Aujourd’hui seules Attijariwafabank, Managem et Optorg sont présentes en Afrique ».
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer