La concurrence n’est pas un facteur contraignant pour les industriels marocains. 94,5 % d’entre eux la considèrent même comme un facteur de performance. C’est ce qui ressort du dernier sondage axé sur la concurrence du Centre marocain de conjoncture (CMC) auprès des responsables d’entreprises marocains. En revanche, à 61,8 %, ils pensent que les unités industrielles nationales ne sont pas toutes prêtes à relever les défis de la concurrence.
Pour les opérateurs marocains, la qualité première de la concurrence serait de contribuer à la stabilité des marchés (85,5 %). La moitié d’entre eux (50,9 %) estiment que les petites et moyennes entreprises ne sont pas prêtes à y faire face. Seuls 27,3 % jugent que les grandes entreprises uniquement y sont correctement préparées. Ils sont quasi unanimes (90,9 %) pour dire que les règles de la concurrence doivent s’appliquer aux produits locaux comme aux produits étrangers.
Seulement 3,7 % des personnes interrogées sont satisfaites de la politique de l’État en la matière, quand un quart (25,9 %) ne sont pas du tout satisfait. Pour 58,2 %, les politiques publiques devraient se pencher sur la lutte contre l’informel, le noir et les subventions.
Le CMC, qui sonde régulièrement les entreprises marocaines, affirme que son choix de se pencher sur la thématique concurrence a été dicté « par l’accélération de l’ouverture de notre économie d’une part et de l’autre par la mise en place d’organes s’intéressant à cette problématique », le Conseil de la concurrence par exemple.
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