Le 14 septembre, les conseillers régionaux de la région Casablanca-Settat étaient invités à désigner la personne qui allait assurer la présidence de la région pour les quatre prochaines années. Un poste pour lequel deux hommes étaient candidats : le secrétaire général du PAM (parti authenticité et modernité), Mustapha Bakkoury, et Abdessamad Haiker qui représentant le PJD (Parti de la justice du développement).
Six représentants du RNI étaient présents lors de ce vote qui s’est tenu au Conseil de la ville de Casablanca. En vertu de l’alliance de la majorité gouvernementale, ces six voix auraient dû aller au PJD. Sauf qu’au moment du vote, l’un des leaders du parti de la colombe, Moncef Belkhayat a voté pour le chef du parti au tracteur contrairement au coordinateur régional du RNI qui a accordé sa voix au candidat du PJD.
Interrogé sur son vote énigmatique, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports a affirmé que celui-ci s’inscrit dans une décision prise par son « parti et qui entre dans le cadre des négociations entre Salaheddine Mezouar (secrétaire général du RNI, ndlr) et Abdelilah Benkirane (secrétaire général du PJD, ndlr) ». Pour sa part, Bentaleb a accusé Belkhayat d’avoir « retourné sa veste […] pour pouvoir bénéficier d’un poste d’adjoint auprès du président de la région ». On notera que Moncef Belkhayat n’était pas le seul membre du RNI a voter pour le PAM lors de la désignation du président du conseil régional de Casablanca-Settat.
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