Selon l’agence de presse indépendante syrienne Ara News, au moins 16 cas de VIH ont été diagnostiqués au sein de l’organisation terroriste Daech. Ces derniers ont eu des rapports sexuels non protégés avec deux esclaves marocaines. Cette agence cite plusieurs sources émanant de l’hôpital national d’Al-Mayadeen, en Syrie.
« La plupart des jihadistes infectés sont des étrangers qui ont eu des rapports sexuels non protégés avec deux Marocaines. Ces femmes leur ont transmis le virus» aurait confié, sous anonymat, un médecin de l’hôpital à l’agence de presse syrienne. La dépêche précise également que les deux femmes seraient actuellement en fuite, craignant d’être exécutées par les combattants de Daech.
Selon un militant des droits civils d’Al-Mayadeen, également cité par l’agence Ara News, « le commandant jihadiste de la région aurait demandé à ses combattants de passer des tests, de façon à prévenir d’une possible propagation. Il envisagerait de confier la responsabilité des futures missions d’attaques suicides aux combattants atteints du VIH. »
Cette histoire nous rappelle étrangement un épisode précédent, lorsqu’en juin, un combattant d’origine indonésienne avait lui aussi contracté le virus après un rapport non protégé avec une esclave yézidie. Ce dernier avait été exécuté par le groupe terroriste, en même temps que le médecin saoudien qui avait révélé l’information.
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