Le parti de l’Istiqlal a dévoilé le 19 août son programme électoral pour la ville de Casablanca. « Il est temps de promouvoir Casablanca comme ville culturelle et sociale où les Casablancais pourront se déplacer facilement, jouir des espaces culturels et où tout le monde pourra y vivre peu importe sa condition sociale », promet Karim Ghellab. L’ex-ministre des transports, qui se porte candidat dans la commune de Sbata souhaite que Casablanca accueille plus d’événements internationaux.
Pour cela, le parti de la balance articule son programme autour de la protection de l’environnement, le développement des infrastructures et sur la facilité des déplacements pour les citoyens d’une zone à une autre de la métropole.
Côté, économie, Ghellab remarque que plusieurs entrepreneurs ne souhaitent pas investir à Casablanca car le coût de l’achat des lopins de terres reste assez cher comparé à d’autres : « Plusieurs investisseurs trouvent beaucoup de difficultés pour acheter des terres. Dans des zones, le mètre carré est de 2000 à 3000 dirhams, c’es pour cela que ces entrepreneurs préfèrent partir vers d’autres villes comme Kénitra où c’est moins coûteux. Cela ne participe pas à la création de l’emploi à Casablanca et donc crée plus de chômage ».
Le parti propose ainsi de réduire ces coûts afin que des entreprises industrielles puissent s’installer et absorber ainsi le chômage de la métropole.
Créer des espaces de vie au cœur de chaque quartier
« Il faut à tout prix qu’il y ait des espaces aménagés dans les différents quartiers casablancais afin que les habitants puissent sortir et profiter de leur journée », déclare Yasmina Baddou qui est candidate du parti dans la préfecture Casablanca Anfa. Celle-ci souhaite développer des centres culturels locaux, des bibliothèques, des parcs ainsi que des centres sportifs.
Au niveau des communes, l’ex-ministre de la Santé souhaite également que soit mis en place des centres de régulation sociale « pour pouvoir orienter les citoyens souffrant d’un handicap ou ayant des problèmes familiaux vers des centres spécialisés dans la mesure où ces personnes n’arrivent pas à savoir vers qui se diriger quand ils ont des soucis ».
Fluidifier la mobilité et les déplacements
« Casablanca est une ville qui étouffe à cause de sa circulation infernale. De plus, les piétons ou les personnes en situation d’handicap n’ont pas la possibilité se déplacer tranquillement », insiste Baddou. Pour cela, l’Istiqlal prévoit d’aménager des espaces strictement piétons ainsi que des voies pour les handicapés au niveau des quartiers.
Côté transports publics, le parti parle de leur modernisation afin qu’ils ne soient plus réservés que pour les personnes à faible revenu : « Il faut également que des personnes motorisées puissent laisser leurs véhicules dans leurs maisons et prendre parfois les transports en commun comme ce que font des citoyens dans les pays occidentaux. Si nous arrivons à rendre les transports en commun plus modernes, la circulation va s’alléger ».
Promouvoir des logements communaux en location
Pour l’Istiqlal, la question des personnes qui sont délogés à cause de l’effondrement de leur maison ou de litiges avec des propriétaires doit être réglée. Pour cela, Le parti propose la création de logements sociaux appartenant aux communes et qui peuvent être loués, pour une période déterminée, par les personnes en situation difficile.
« Dans des quartiers comme Lehjajma, il y a des gens qui vivent dans des tentes en attendant qu’ils soient relogés par l’Etat. A travers des logements sociaux de la commune, ces personnes pourraient en profiter en les louant à un prix symbolique pendant une période », suggère Yasmina Baddou
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