Des vacances médiatisées pour le roi Salmane. Alors qu’il s’apprêtait à passer un séjour plutôt tranquille dans le sud de la France, des contestations populaires et des articles de presse critiques ont poussé le souverain saoudien à changer de cap : direction Tanger, ville du détroit dont le roi n’est pas étranger. Son histoire avec cette ville remonte à l’époque où il était encore prince héritier. « Pendant que les autres princes saoudiens préféraient aller à Marrakech ou Agadir, le prince héritier choisissait de se diriger vers Tanger », révèle le site électronique, Lakome2. Pour ajouter que le monarque en question y a acquis plusieurs biens immobiliers, dont notamment un gigantesque palais en 2014, appartenant à l’ancien premier ministre espagnol Felipe Gonzales, et situé en front de mer, sur la rive atlantique tangéroise. Coût de l’acquisition : 2,5 millions d’euros, selon des révélations de sites espagnols.
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Autour du palais un mur qui s’étale sur plus de 1500 mètres a été érigé. « À chaque 100 mètres, deux éléments de la garde royale marocaines sont là pour veiller à la sécurité du souverain saoudien », raconte Lakome2. Une résidence plutôt bien gardée pour un roi qui ne sort pas de chez lui et qui n’a, jusqu’à présent, pas encore visité la ville de Tanger et ses monuments historiques, selon la même source. « Il se contente de rester dans son palais, en accueillant certaines fois les notables de la ville et ses responsables pour déjeuner ou dîner avec eux », peut-on lire. Des déjeuners plutôt copieux et qui prennent du temps. Au point qu’au dernier déjeuner, certains élus locaux se sont retrouvés dans une situation pour le moins gênante. Invités à manger du couscous à la table du roi, ils n’ont pas pu décliner, même s’ils savaient qu’ils allaient s’y attarder, alors que l’invitation coïncidait avec la campagne des élections professionnelles. « Il aurait fallu l’intervention de l’ambassadeur saoudien au Maroc pour que les élus en question puissent être « libérés » », révèle le site électronique.
Selon des informations parvenues au site électronique arabophone, le séjour du roi de l’Arabie Saoudite pourrait s’étaler sur plus d’un mois, voire 45 jours. Un boeing 747 de la Saoudi arabian airline est toujours sur le tarmac de l’aéroport de Tanger.
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