La deuxième audience du procès des agresseurs du supposé homosexuel de Fès s’est tenue le 23 juillet au tribunal de première instance de Fès. Environ 70 avocats ont défendu la victime tandis qu’une quarantaine d’avocats ont pris en charge le cas des agresseurs selon Mustapha Jebbour, responsable de la section de Fès de l’Association marocaine des droits humains (AMDH).
La séance s’est déroulée dans une ambiance tendue et la séance a dû être levée à deux reprises. La défense du plaignant a réclamé que les accusés soient poursuivis sous le coup de l’article de loi anti-terroriste 218-1 qui définit un acte terroriste comme étant toute action qui a pour but de mettre en danger « l’ordre public par l’intimidation, la terreur ou la violence ». Cette demande a été rejetée par le juge.
L’audience s’est conclue avec un ajournement du procès au 6 août date à laquelle devrait être livré le verdict. Poursuivis pour coups et blessures volontaires, les deux accusés resteront en détention préventive.
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