C’est un trésor inestimable qui sommeillait dans la bibliothèque de l’Université de Birmingham au Royaume-Uni : le plus vieux texte jamais retrouvé de l’Histoire de l’Islam. Dans le cadre de sa thèse de doctorat à l’université britannique, une chercheuse italienne s’est penchée sur ce document. La datation au carbone 14 a permis d’aboutir à la conclusion que l’animal dont provient la peau vivait entre 568 et 645 de notre ère, avec un degré de certitude de 95,4 %. Le prophète Mohammed ayant vécu entre 570 et 632, il est possible que le texte ait été écrit de son vivant, ou peu de temps après. Son rédacteur pourrait donc l’avoir entendu prêcher, ou même côtoyé personnellement.
Il s’agit d’un manuscrit en peau de chèvre ou mouton qui contient des versets des sourates 18 à 20. Écrit en hijazi, un style calligraphique arabe ancien, il a été relié par erreur, il y a de nombreuses années, avec un autre manuscrit du Coran similaire. Le manuscrit fait partie d’une collection de 3000 documents du Moyen-Orient, rassemblés par Alphonse Mingana, un prêtre né près de Mossoul, dans les années 1920. Il sera exposé au Barber Institute of Fine Arts, à l’Université de Birmingham du 2 au 25 octobre.
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