. Alors que les élections locales approchent à grand pas, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a été la première formation politique marocaine a révéler son programme électoral lors d’une conférence de presse tenue le 20 juillet
Durant cet évènement, le secrétaire général du parti, Nabil Benabdellah, a déclaré que sa formation politique vise la victoire dans deux des douze grandes villes que compte le royaume. Le chef de l’ancien parti communiste a également annoncé que le PPS présenterait 10 000 candidats lors des élections régionales et communales soit deux fois plus qu’en 2009, date du dernier scrutin. Le ministre de l’Habitat a également présenté le programme général de son parti en vue des élections. Il a aussi annoncé que chaque région du royaume devrait avoir son propre programme.
Les régions comme relais de la politique nationale
Un programme qui se décline en 44 points et qui a pour « objectif prioritaire » de « faire réussir le grand chantier de la régionalisation avancée ». Pour atteindre ce but, le PPS compte élargir « les compétences » et « les ressources » des collectivités territoriales en limitant l’administration d’Etat, ou pouvoir central, à un rôle d’ « accompagnement » et d’ «appui ».
L’ancien parti communiste promet également appliquer de « nouveaux principes de gouvernance » comme la « libre administration des collectivités », la « démocratie participative » ou encore la « planification stratégique ». Au niveau régional, le parti du livre veut s’assurer que les régions déclinent, à leur échelle, des stratégies sectorielles nationales dans le domaine du « développement agricole (Maroc vert), industriel (Plan d’accélération industriel),touristique (Vision 2020), de promotion de l’artisanat, de promotion de l’économie sociale et solidaire, ou encore en matière de santé, d’éducation et de formation, d’habitat, de culture, d’environnement ou de gestion des ressources ».
Autre objectif, au niveau régional, la mise en place d’un pôle de développement régional dans chacune des régions du royaume. Un pôle qui devrait comporter « au minimum une université, un centre hospitalier universitaire, une technopole, un complexe agricole ou industriel ». Le PPS promet également de développer l’attractivité de la région en développant des infrastructures et en mettant en place des zones d’activités économiques et des zones industrielles
« Répondre aux besoins des citoyens »
Au niveau communal, le PPS s’engage à « répondre aux besoins de la vie quotidienne des citoyens » à travers « la gestion de proximité ». Un engagement que le parti de Nabil Benabdellah compte tenir en promouvant et en dynamisant « l’animation économique et commerciale ». Une promotion qui se fera notamment à travers le soutien d’initiatives locales pour l’emploi, la promotion d’une offre touristique locale ou encore l’intégration progressive du commerce informel dans les circuits réglementaires tout en soutenant le commerce de proximité. On notera qu’aucune mesure concrète n’est proposée pour la réalisation de ces objectifs.
Le PPS compte également donner une place plus importante au sport et la culture dans les communes en démocratisant « l’accès à la culture » et en développant des équipements de proximité destinés a l’accueil d’activités sportives. Aucune mesure nécessaire à la priorisation de ces domaines n’a été présentée dans le programme du PPS.
Dans les zones les plus reculées, le PPS souhaite améliorer « les conditions de vie des citoyens ». Pour concrétiser ce souhait, le parti du livre compte mettre en place des routes, électrifier des communes, et assurer leur service en eau. Ces communes devraient également être équipées de nouvelles technologies comme les technologies solaires.
Pour rappel, les élections communales et régionales se tiendront le 4 septembre prochain.
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