Les élections régionales et communales, qui se tiendront en septembre 2015, constituent la première étape d’une année décisive pour les partis politiques qui devront s’affronter lors des législatives prévues pour l’automne 2016. Ces élections seront encore plus décisives pour les partis d’opposition qui auront à cœur de placer certaines de leurs têtes d’affiche au pouvoir dans les régions ou communes. Tour d’horizon.
Chabat pour la region Fes-Meknes, Bakkoury a Casablanca-Settat
Pour le PAM, le secrétaire général du parti Mustapha Bakkouri sera candidat à la présidence de la région Casablanca –Settat. C’est la plus grande région du Maroc et qui compte Mohammedia, Settat, Berrechid, Nouaceur, Sidi Bennour, Mediouna, Benslimane, El Jadida et Casablanca.
Le chef du premier parti d’opposition devrait, selon nos sources au sein du parti, se présenter aux élections régionales au niveau de la région de Meknes-Fes qui couvre notamment les villes de Fès, Meknès, Boulemane, El Hajeb, Ifrane, Sefrou, Moulay Yaâcoub et Taounate en vertu de la nouvelle organisation régionale. L’actuel président du conseil municipal de Laâyoune, Hamid Ould Rachid, devrait quant à lui représenter l’Istiqlal dans la course à la présidence de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia el Hamra. Un autre membre du parti de la balance, l’ancien ministre Abdessamad Keyouh, devrait se présenter aux élections régionales dans la région de Souss-Massa-Draa.
Coté USFP, c’est l’ancien ministre Habib El Malki qui représentera le parti de la rose aux élections régionales en présentant sa candidature à la région de Beni Mellal-Khenifra.
Bataille de ténors aux communales de Casablanca
On notera que le parti de la rose ne sera pas représenté par son premier secrétaire, Driss Lachgar, aux elections régionales. Le chef de l’USFP sera, selon nos sources, candidat aux élections communales.
A Casablanca, trois ténors de la scène politique s’affronteront pour la présidence du conseil communal de la ville. En effet, le nouveau secrétaire général de l’Union constitutionnelle, Mohamed Sajid, briguera un deuxième mandat à la tête du conseil communal casablancais, un poste pour lequel il sera confronté à deux anciens ministres istiqlaliens, Yasmina Baddou et Karim Ghellab.
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