Les imprimantes 3D au secours des blessés

En Ouganda, un nouveau programme permet aux amputés de bénéficier de prothèses créées à partir d'imprimantes 3D. Une première qui permettrait d'oublier les anciennes prothèses, souvent obsolètes.

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La création d'une prothèse via une imprimante 3D prend une journée Crédit : capture d'écran/Dailymotion

250 000. C’est le nombre d’enfants ougandais qui ont perdu un membre. C’est le cas de Jesse Ayebazie, 9 ans, qui a perdu sa jambe droite lors d’un accident de la route alors qu’il rentrait de l’école. Désormais, grâce à la technologie 3D, il peut rêver de retrouver une vie normale. A l’aide d’un ordinateur, de deux imprimantes 3D et d’un scanner infrarouge, une prothèse en plastique lui a été fabriquée en moins d’une journée.

Plus confortables et adaptées, ces prothèses sont conjointement fabriquée par l’université de Toronto et l’organisation caritative Christian Blind Mission. « Le processus est plutôt court, et c’est là toute la beauté des imprimantes 3D. Jesse est venu hier, aujourd’hui il va être équipé », annonce fièrement Moses Kaweesa, technicien orthopédique des services de rééducation complète d’Ouganda, à l’AFP.

Un coût élevé

Même si cette avancée technologique permet de faire gagner près d’une semaine, un point noir persiste : le prix. A en croire le site du Figaro, pour parvenir à créer la première prothèse par imprimante 3D, il a fallu débourser 12 003 dollars. Une somme relativement élevée, qui ne permettrait pas à beaucoup de personnes d’en bénéficier. Quand à lui, Jesse est plus joyeux que jamais. « Je me sens bien, comme avec une jambe normale ! ». Désormais, il ne reste plus qu’à espérer qu’un maximum de personnes puisse ressentir la même joie que le jeune homme.

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