A Tenerife (îles Canaries), Takbar Haddi est en grève de la faim depuis le 15 mai dernier. Elle demande aux autorités marocaines le retour du corps de son fils Mohamed Lamine Haidalla, mort à Laâyoune. Son fils de 21 ans a été poignardé et lapidé le 31 janvier. Elle assure que le jeune homme, décédé huit jours après l’agression, n’aurait pas reçu l’attention nécessaire de la police. Le 30 mai dernier, une manifestation de soutien a ainsi été organisée devant le consulat général du Maroc aux Canaries.
D’après une association sahraouie citée par le quotidien espagnol El Mundo, le consulat marocain aurait déjà proposé à la famille de rapatrier le corps de Mohamed Lamine Haidalla mais la mère le refuserait tant que les autorités « ne réalisent pas d’autopsie, n’enquêtent pas ou ne punissent pas les coupables ». Information confirmée par le consulat, toujours cité par El Mundo. D’après lui, le jeune homme est décédé des suites d’une rixe.
Il semble que Takbar Haddi profite de l’événement tragique pour défendre ce qu’elle considère comme étant la cause sahraouie : « Les Sahraouis n’ont droit ni à la justice ni à la vie depuis 41 ans. Je suis là pour que les responsables de la mort de mon fils soient punis ».
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