Le président du Raja Mohamed Boudrika a annoncé sur le site officiel du club mercredi 25 mars qu’il démissionnait de son poste de vice- président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Avec cette démission, qui intervient après la défaite du Raja (1-2) à domicile contre le Hassania d’Agadir, Mohamed Boudrika entend protester contre l’arbitrage qu’il accuse d’être partial  et de défavoriser son club dans le championnat. Contacté par Telquel.ma, Mohamed Boudrika explique.

Après les décisions arbitrales lors du match entre le Raja et le Hassania d’Agadir, j’ai décidé de démissionner de la vice présidence de la FRMF parce que c’était l’incident de trop. Il y a d’autres raisons, mais je préfère les garder pour moi. Démissionner de ce poste me permettra de me concentrer sur le club et de le défendre »

De même, il indique qu’il a « subi trop de pressions de l’extérieur». Car, précise-t-il, « de nombreuses personnes m’accusent de profiter de mon statut de vice-président pour mettre la pression sur les arbitres». Il  ajoute avoir convoqué une assemblée générale extraordinaire de la direction du club en juin prochain afin de débattre des questions d’arbitrage lors des matchs du Raja.

Une démission non effective pour la FRMF

Mercredi 25 mars, le Raja de Casablanca, vice-champion du Maroc en titre, a échoué à domicile face au Hassania d’Agadir (HUSA) par 2 buts à 1 pour le compte du match en retard de la 21e journée du championnat Pro Elite 1 de football. Le HUSA a pourtant évolué à 10 après l’expulsion de Jamal Laabidi à la 70e minute. Suite à cette défaite, le Raja de Casablanca stagne à la 8e place avec 33 points après avoir concédé la 2e défaite d’affilée, la 8e de la saison et la 3e à domicile. Les Aigles Verts doivent disputer un autre match en retard (de la 23e journée) face au KAC Kénitra.

De son côté, la Fédération, qui affirme n’avoir pas reçu sa démission, «ni par fax ni par courrier» ajoute que toute démission devrait se faire lors d’une réunion du bureau du comité directeur et pas par voie de communiqué. La démission du président du Raja n’est pas donc pas effective au sein de la fédération, selon Mohamed Makhrouf, porte-parole de la FRMF, cité par le quotidien Le Matin.

Le président du Raja, qui assure n’avoir «de problème avec personne» au sein de la Fédération, estime pour sa part que «le fait d’annoncer sa démission sur un site officiel (du Raja ndlr) prouve que sa décision est officielle».