On ne la présente plus : Magida El Roumi fait partie des légendes de la musique arabe encore vivantes. La soprano libanaise revient, cinq ans après sa première participation au Festival Mawazine, pour un concert intimiste, puisqu’organisé au Théâtre Mohammed V qui compte 1 600 places. Depuis le début de sa carrière, en 1977, Magida El Roumi a publié une dizaine d’albums qui ont confirmé son statut de diva arabe, facilement comparable à ses ainées, Fayrouz ou encore Oum Kalsoum.
L’artiste s’est vue octroyer plusieurs distinctions à travers le monde. En 1988, elle a reçu le Cèdre d’ordre du Liban ; en 2002 elle a été honorée par le Bouclier de la reine de Jordanie et a obtenu le Bouclier de l’information et de la culture ainsi que la médaille d’or du cinquantième anniversaire du déclenchement de la libération révolutionnaire par le président algérien Abdelaziz Bouteflika en 2005. En 2013, elle s’est vue remettre la décoration de Chevalier des arts et des lettres par le président français François Hollande.
Son dernier album date de 2012. Ghazal a eu droit à un grand succès critique, marquant son grand retour sur la scène musicale arabe.
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