Ce mercredi 25 mars, Mohammed VI devait présider à la wilaya de Rabat le lancement du programme national de restructuration des marchands ambulants. Le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad devait présenter la nouvelle stratégie, devant une assistance nombreuse composée de ministres, députés, mais aussi de présidents de communes venus de tout le Maroc.
Mais il n’est pas venu, et le lancement a été annulé à la dernière minute. Une annulation que Mohamed Hassad a expliquée, selon Abdesslam Bellaji, vice-président du Conseil de la ville de Rabat, déclarant à l’assistance que le roi avait jugé le projet « insatisfaisant ».
Près de 98% des marchands ambulants exercent sans autorisation, en l’absence dispositif juridique leur conférant le droit d’exercer leur travail, selon une étude réalisée en 2011 par le ministère du Commerce et de l’industrie. Une étude qui avait recensé 276 000 commerçants ambulants subvenant aux besoins de 1,38 million de personnes, et générant un chiffre d’affaires de 45 milliards de dirhams. Suite à cette étude, un projet de réforme avait été lancé, qui devait introduire une nouvelle approche : plutôt que d’éradiquer le commerce ambulant, il s’agissait de le structurer.
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