Il y a quelques jours, la presse se faisait l’écho de la vente de farines impropres à la consommation dans plusieurs régions du Maroc. Des informations démenties ce lundi 23 mars par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Contrairement à ce qui a été avancé l’Office explique que « les écarts relevés concernent les critères déterminant les appellations des farines (farine de luxe, farine nationale de blé tendre, farine fleur, etc) et en aucun cas les critères d’insalubrité (moisissures, toxines, etc) ».
L’ONSSA indique par ailleurs avoir transmis aux juridictions compétentes pour jugement, les dossiers sur les farines ne respectant pas les critères correspondant à leur appellation. Ces critères qui concernent les taux d’humidité et de minéralisation, mais aussi la granulométrie, le taux d’acidité grasse et la teneur en fer. Ils servent à différencier les farines en termes de qualité d’un point de vue commercial.
« Il est donc important de préciser que, même si des différences sont constatées entre les résultats des analyses effectuées et les taux fixés par l’arrêté par rapport aux critères précités, ces farines restent propres à la consommation », souligne l’ONSSA.
1 600 quintaux de farines saisis et détruits en 2014
L’ONSSA explique en revanche, que concernant la salubrité, si les contrôles révèlent des éléments rendant impropres les farines à la consommation (farines charançonnées, mauvaises odeurs, farines moisies,…etc), elles font l’objet de saisie immédiate et de destruction.
L’institution note que 1 600 quintaux de farines ont été saisis et détruits dans ce cadre au cours de l’année 2014 et aucune de ces saisies n’avait concerné l’une des 7 minoteries dont les noms ont été cités dans la presse nationale.
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