Le candidat Figo présente son programme. L’ancienne légende du Real, candidat à la présidence de la Fifa, a présenté son programme à l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue le 19 février dans le stade de Wembley à Londres.

Première volonté de Luis Figo, le changement du nombre de participants à la Coupe du monde qu’il souhaite voir passer de 32 à 48 ou 40 équipes. Cette option devrait garantir l’inclusion « d’un plus grand nombre de pays à travers la planète » et « permettre à la Fifa de générer des revenus significatifs qui pourront être investis dans le développement du football à l’échelle mondiale».

Redistribution des fonds

Cet élargissement devrait profiter aux pays non-européens, selon Luis Figo. Lors du dernier Mondial, 13 des 32 pays participant étaient affiliées à l’UEFA. Dans la pratique, l’ancien joueur du Real Madrid prévoit de designer deux pays organisateurs sur es continents différents qui accueilleront chacun un tournoi avec 24 participants qui sera suivi d’une phase éliminatoire organisée cette fois dans un seul pays.

Luis Figo prévoit également de dépenser 1,25 milliard de dollars provenant des revenus de la Fifa en l’espace de quatre ans afin de financer les plus petites associations consacrées au football. Le Ballon d’Or 2000 veut aussi redistribuer les réserves en cash de la Fifa, estimées à 1,5 milliard de dollars,  aux 209 fédérations nationales qui composent la Fédération internationale.

Changements des règles du jeu

L’ex-international portugais souhaite aussi changer des règles du jeu. En effet, Luis Figo prévoit d’annuler la double sanction carton rouge-penalty qu’il juge trop sévère. L’ancien numéro 10 du Real Madrid veut également revenir à l’ancienne règle du hors-jeu qui indique qu’un joueur est considéré comme hors-jeu peu importe son implication dans l’action.

Enfin, le Portugais voudrait un recours plus fréquent à la technologie et souhaite introduire la notion des « bancs des pénalités » qui ont pour but de permettre à un joueur de purger une pénalité sans pour autant être exclu d’une rencontre. Cette règle existe déjà dans des sports comme le hockey ou le handball.

Lors de l’élection du prochain président de la FIFA, Luis Figo fera face au président de la fédération néerlandaise, Michael van Praag, ainsi que celui de la fédération jordanienne, le Prince Ali bin Al Hussein. Le président sortant, Joseph Blatter, qui dirige la Fifa depuis 1998 sera également candidat à sa propre succession. Pour rappel, Sepp Blatter a été critiqué pour sa gestion du rapport Michael Garcia sur les allégations de corruption dans la désignation des hôtes des Coupe du monde 2018 et 2022.