Ce qui tire le SIEL 2015 vers le haut

Le Salon international de l’édition et du livre de Casablanca a ouvert ses portes au public. L’occasion de revenir sur les points forts de cette nouvelle édition.

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SIEL
Crédit : Yassine Toumi

La 21e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) se tient du 12 au 22 février à l’Office des foires et expositions de Casablanca. A cette occasion, près de 110 000 livres sont exposés à travers les différents stands de 44 pays représentés par 750 éditeurs. Des soirées musicales sont également prévues en collaboration avec le Théâtre 121 de l’Institut français. Tour d’horizon des points forts et événements de cette édition.

La Palestine à l’honneur

Le Maroc renvoie l’ascenseur à la Palestine, qui l’avait invité au 9e Salon international du livre de Ramallah en avril 2014. La Palestine a dépêché pour l’occasion une délégation de 80 membres, présidée par le vice-Premier ministre et le ministre de la Culture Ziad Abou Amr. Sont notamment prévues des représentations théâtrales de la troupe Ramallah. Parmi les autres événements organisés, un débat sur le roman et la poésie (18 février) animé par Akram Muslim, Ziad Khaddach et Atif Abousaif et l’histoire du roman palestinien (19 février) présenté par Yahya Yakhlef et Brahim Abouhechech. Une céremonie en hommage à Mahmoud Darwich et Samy El Kacem sera également organisé le 21 février.

La France, très présente

Le stand français est toujours un acteur important du Siel : cette année, plus de 40 romanciers, essayistes et auteurs de BD sont présents pour participer à des séances de dédicace et des débats. Les interventions s’articulent autour des thème de la modernité, de la jeunesse et des écritures numériques. On note en particulier la présence du philosophe Ali Benmakhlouf (dimanche 22 février) et du journaliste écrivain Driss Ksikes (mardi 17 février). Parmi les rencontres, le réalisateur et écrivain Hicham Lasri sera présent vendredi 20 février à l’occasion de la sortie de son livre Sainte Rita, un roman d’amour et de mort qui se déroule le Casablanca de 2011.

La jeunesse s’illustre de manière artistique et urbaine avec Mohammed El Bellaoui (19 février), graphiste illustrateur, et Zineb Benjelloun (vendredi 20 février), dessinatrice et illustratrice qui décrit l’urbanisme déchainé des grande villes marocaines et qui a notamment crée le visuel du pavillon français pour cette édition.

Le développement des écritures numériques bénéficie d’un coup d’éclairage avec notamment la présentation, samedi 21 février, du jeu vidéo littéraire en ligne réalisé par Juliette Mézenc « Nous sommes tous des presqu’îles », dans lequel le lecteur évolue dans un espace virtuel où il doit lire pour gagner des points de vie.

La liste courte du Booker du roman arabe révélée

Les organisateurs du salon ont dévoilé vendredi la liste des derniers finalistes au prix international du roman arabe. Le passage du saule d’Ahmed Madini (Maroc), L’étage 99 de Jana Elhassan (Liban), Une vie suspendue de Atef Abu Saïf (Palestine), Le diamants et les femmes de Lina Huyen Elhassan (Syrie), L’Italien de Shukri Al-Mabkhout (Tunisie) et Le désir du Derwish de Hammour Ziada (Soudan) ont ainsi été retenus. Le jury, présidé par le poète et écrivain palestinien Mourid Barghouti, doit choisir le grand gagnant le 5 mai prochain à Abou Dhabi.

Lire aussi : Deux auteurs marocains en lice pour le prix Booker du roman arabe

D’autre part, le prix de poésie littéraire Argana, pour sa 9e édition au sein du salon, a été décerné samedi 14 février au poète portugais Nuno Judice.

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