TIMLIF, la société de production du film marocain Zero, réalisé par Nour-Eddine Lakhmari, a porté plainte contre X pour le piratage du long-métrage sorti en décembre 2012. « Nous avons retrouvé plusieurs versions du film en vente libre chez les marchands de DVD », nous assure la société de production. Des versions de qualité et de packagings différents dont une version Blu-Ray qui a fuité sur le marché. « Nous suspectons une fuite interne, surtout que le film est en vente en Blu-Ray et disponible en HD », nous assure TIMLIF. D’ailleurs, le réalisateur Nour-Eddine Lakhmari « a approché YouTube afin de supprimer le film de la plateforme vidéo », déclare la même source.

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« Nous avons mené notre petite enquête, déterminé les différentes versions disponibles sur le marché, ainsi que les sources de ces marchands », nous explique notre source. Et de reprendre : « Nous avons déposé ce dossier complet à la police afin qu’ils remontent jusqu’aux coupables ». Un coup difficile pour la maison de production surtout que « la distribution du film à l’international ne s’achèvera que fin 2014 et qu’une sortie en DVD du film a été prévue pour le premier trimestre de 2015 ».

Dans sa requête, TIMLIF assure ne pas chercher « une compensation financière » mais plus « mettre la main sur des personnes qui portent atteinte au travail des artistes ». « Nous sommes conscients de l’importance de la démocratie de la distribution artistique, c’est pour cela que nous avons prévu la sortie du DVD à prix raisonnable », nous explique-t-on du côté de la société de production. En effet, le DVD de Zero sera disponible en deux versions, une sortie standard qui sera commercialisée au prix de 15 dirhams, et une version collector qui, elle, sera enrichie de scènes inédites ainsi que d’un album photo revenant sur le patrimoine architectural de Casablanca, notamment des lieux où le long-métrage a été tourné.

« Nous allons revoir le nombre de DVDs distribués à la baisse, maintenant qu’il est disponible partout », nous confie TIMLIF. Ironie du sort, la société de production avait prévu d’approcher les marchands de DVDs ambulants afin qu’ils puissent commercialiser le film.