Sabah, de son vrai nom Jeanette Gergi Feghal, est morte à l’aube ce mercredi 26 novembre, dans la banlieue de Beyrouth. Considérée comme une icône dans le monde arabe, elle était née en 1927 dans le petit village libanais de Bdadoun et a commencé le chant en 1940, entamant ainsi une longue carrière avec plus de 3 000 chansons et une cinquantaine d’albums. Elle a parallèlement mené avec succès une carrière au cinéma, essentiellement en Egypte, où elle a tourné dans près de 100 films qui ont fait sa renommée dans le monde arabe.
Sabah était aussi célèbre pour avoir présenté des concerts et participé à des émissions à la télévision. Elle s’était notamment produite en concert à l’Olympia à Paris mais aussi l’Albert Hall à Londres. Sa vie sentimentale agitée a également beaucoup fait parler d’elle, la chanteuse ayant été mariée à de nombreuses reprises. C’est que Sabah était une femme libre. « J’ai tout décidé moi-même et je n’en fais qu’à ma tête. On ne vit qu’une seule fois », affirmait-elle selon le portail d’information libanais L’Orient le jour.
Reconnue pour sa voix expressive et chaude, mais aussi pour son caractère fort et ses cheveux blonds, cette icône de la chanson folklorique était également détentrice des nationalités jordanienne, égyptienne et américaine. Cela n’en faisait pas moins l’icône invétérée du peuple et de la nouvelle génération d’artistes libanais qui lui attribuaient beaucoup de surnoms, notamment « Chahroura » et « Sabbouha », qui témoigaient de leur affection et attachement à l’artiste.
Visionner la vidéo: une scène du film Le boulevard de l’amour avec Sabah et Abdel Halim Hafez
Avec AFP
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