Le président du Conseil de la ville de Casablanca Mohamed Sajid a décidé l’arrêt de la publicité sur les rames du tramway, pour raisons esthétiques. La décision pose deux problèmes : le respect des contrats déjà passés avec la régie publicitaire et le manque à gagner financier pour Casa Tram.
En effet, la société a signé un contrat avec l’entreprise de régie publicitaire MediaRep’. Contactée par telquel.ma, Casa Tram nous explique que « des discussions sont en cours avec la régie pour trouver un terrain d’entente » et « qu’il est trop tôt pour donner des chiffres, puisque nous sommes en phase de négociation ».
Si du côté de Casa Tram « cela nous a surpris qu’à moitié parce que c’était déjà le cas à Rabat », MediaRep’ trouve la décision beaucoup plus étonnante. « On a été scandalisé par la décision des autorités prises de manière unilatérale », s’indigne Adil Freidji, directeur général de MédiaRep’ interrogé par le quotidien L’Economiste. Il explique que son entreprise s’était déjà engagée auprès d’annonceurs, parmi lesquels Addoha ou Anouar Développement.
En ce qui concerne le trou induit dans le budget de Casa Tram, il est difficile à estimer. D’après l’entreprise, le budget publicitaire annuel est de 10 millions de dirhams, mais il ne comprend pas que l’habillage des rames (appelé pelliculage dans le jargon). Casa Tram ne sait pas encore comment elle va compenser ce manque à gagner.
La société précise que l’interdiction ne concerne que les opérations à caractère commercial, et que les campagnes de promotion de la ville ou du pays ne sont pas concernées.
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