Baran, est un ex-opposant de Saddam Hussein et partisan de l’indépendance kurde. Heurté par la pendaison d’un détenu, ce policier décide de rejoindre sa mère qu’il n’a pas vue depuis longtemps. Mais une fois réunis, sa génitrice décide de le marier au plus vite. Baran refuse et accepte, pour fuir cette pression maternelle, un poste de commandant dans un village isolé près de la frontière turque.
Sur son chemin, Baran fait la connaissance de Govend, une jeune femme qui enseigne dans ce village isolé malgré les codes patriarcaux régnants et les coutumes misogynes. Les deux protagonistes, droits et insoumis, se retrouvent confrontés à Aziz Aga, un mafieux dont la famille règne sur cette région depuis une longue période.
Quand le Kurdistan se transforme en far west
Un humour poignant, des situations absurdes malgré le sérieux des situations, des regards d’amour, accompagnés, tantôt de musiques kurdes, tantôt de musiques américaines, le tout filmé dans un grand espace. Pour ce film, le cinéaste kurde Hiner Saleem a choisi de reprendre les codes du western pour les implanter au Kurdistan. Ainsi, les plans d’ensemble filmés en scope par John Ford, s’invitent dans ce film pour découvrir les somptueux paysages du Kurdistan. Et ce n’est pas la seule référence au western. Car Baran (Korkmaz Aslamn) est ce héros du western eastwoodien fier et invincible. Poésie et amour, tels sont les deux ingrédients principales de cette envoûtante œuvre signée Hiner Saleem.
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