Selon les quotidiens arabophones Sahifat Ennass et Al Ittihad Al Ichtiraki, Ali Ghannam, le directeur général de la Compagnie générale immobilière (CGI), aurait reçu samedi une lettre lui signifiant son départ de l’entreprise. Najib Rhila, le directeur des études et des réalisations, numéro 2 de la CGI, aurait aussi été mis à la porte. De son côté, l’entreprise a refusé de nous confirmer l’information avec un « Je ne peux rien vous dire » de la part de la communication.
Sahifat Ennass va même jusqu’à annoncer le prochain limogeage d’autres responsables du groupe, et notamment Anas Houir Alami, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Toutefois, le site Medias24, citant des sources proches de la CDG, affirme que ce sont seulement certains pouvoirs qui ont été délégués par le directeur général à d’autres membres de la direction de la Société nationale financière.
Ali Ghannam et Anas Houir Alami, sont poursuivis avec 21 autres personnes dans le cadre du scandale du projet Madinat Badis d’El Hoceima. Leur prochaine audience est prévue le 13 novembre. Le 22 octobre dernier, la CGI annonçait sa demande de retrait de la bourse.
La confusion actuelle sur le sort d’Ali Ghannam et des autres hauts responsables de la CGI repose la question de la nécessité de suspendre ou non des cadres à la tête d’entreprises semi-publiques en cas de poursuites judiciaires, dans le respect de la présomption d’innocence.
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