Les sept personnes de cette cellule, arrêtées à une date non précisée, « s’activaient à Fès, Outat El Haj (centre) et Zayou (nord) dans l’embrigadement de combattants pour rallier l’organisation l’État islamique en Syrie et en Irak », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Outre l’envoi de jihadistes dans ces deux pays, l’enquête a confirmé que la cellule planifiait des actions contre le Maroc, a ajouté la même source.
Pour sa part, le quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum a fait état de neuf arrestations au total, indiquant que la majorité des membres de la cellule étaient des « vendeurs ambulants » âgés de 20 à 30 ans. Le Maroc annonce régulièrement le démantèlement de « cellules terroristes » et ne cache pas son inquiétude face au nombre de ses ressortissants − jusqu’à 3 000, en comptant les binationaux − combattant ou ayant combattu en Syrie et en Irak.
La question de leur retour est particulièrement sensible, Rabat craignant qu’ils profitent de la formation et de l’expérience acquises pour commettre des attentats dans leur pays. En juillet, les autorités ont annoncé un renforcement de la sécurité face à une « sérieuse menace terroriste », en soulignant également leur préoccupation face au chaos libyen.
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