Difficile de résorber le manque de cash structurel du système bancaire. Les facteurs autonomes de la liquidité continuent d’impacter négativement les trésoreries des banques. Un impact restrictif attribuable, selon Bank Al-Maghrib, à l’augmentation de la circulation fiduciaire. Il faut dire que les Marocains restent très attachés à la culture du cash. Mais ce n’est pas le seul facteur qui explique le besoin croissant en liquidités. La baisse des réserves nettes de change de Bank Al-Magrib constitue également l’une des composantes explicatives de cette pénurie. Résultat, le besoin en liquidités des banques s’est accru de 11,3 milliards de dirhams en juillet par rapport au mois précédent pour s’établir à 51,1 milliards. Afin de remédier à cette insuffisance en cash, Bank Al-Maghrib poursuit ses interventions sur le marché interbancaire. Les injections de la banque centrale ont ainsi atteint 52,9 milliards à fin juillet, dont 33 milliards à travers les avances à 7 jours, 6 milliards par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 13,9 milliards au titre des opérations de prêts garantis. L’institut d’émission se dit d’ailleurs prêt à soutenir le système bancaire tant que l’objectif sera le financement sain de l’économie.
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