C’est une décision de justice qui fera certainement date. La Cour d’appel d’Agadir vient de reconnaître un cas de torture dont la victime est accusée de trafic de drogue. La juridiction en question a de ce fait annulé le jugement prononcé par un tribunal de première instance de Guelmim, qui avait condamné le prévenu malgré les preuves attestant de violences exercées sur lui durant sa garde à vue. C’est ce que rapporte le quotidien arabophone, Akhbar Al Yaoum, dans son édition du 28 août.
Des traces de brûlures de cigarettes ainsi que des bleus avaient été constatés sur le corps du condamné, désormais libre. De son côté, la police avait avancé que le prévenu souffrait de crises de nerfs, ce qui l’avait poussé à se violenter lui-même. Ce que le concerné nie, en avançant qu’il a fait l’objet de mauvais traitements de la part des forces de l’ordre. Par ailleurs, un responsable de la police est actuellement soumis à une enquête pour juger de sa responsabilité dans ce qui a pu arriver à l’accusé.
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