Les Tunisiens se dirigeront le 23 novembre vers les urnes afin de désigner leur nouveau président. Parmi les candidats à la présidence figure Leila Saïdi Hammami, qui a eu l’idée de débuter sa campagne sur Facebook. Hammami, qui est une candidate indépendante, s’est fait un nom grâce à… un dérapage sur le réseau social de Mark Zuckerberg. Une page nommée « On ne vote jamais ceux qui avancent des propos racistes » a été créé après qu’une de ses publications jugée raciste a été repérée par les internautes tunisiens.
Dans son statut, Hammami, qui se plaint fréquemment de recevoir des messages privées de personnes de couleurs, qualifie ces derniers de « Khalich d’Africains ». Pour rattraper sa bourde, la candidate à la présidence écrit un nouveau statut sur Facebook, dans lequel elle précise que son père est noir et indique que dans sa publication contestée elle faisait allusion « aux esclaves de la Banque africaine de développement ». Durant sa première apparition télévisée lors de l’émission Tunivision, elle explique son programme politique en faisant constamment référence à son profil Facebook.
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